« Il faudrait essayer d’être heureux, rien que pour donner l’exemple », écrivait Prévert. On a réussi, on y est. (Regardez !)
Mais d’où cette impression de n’être qu’en sursis ?
Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Ils n’ont que des inquiétudes.
« Il faudrait essayer d’être heureux, rien que pour donner l’exemple », écrivait Prévert. On a réussi, on y est. (Regardez !)
Mais d’où cette impression de n’être qu’en sursis ?
Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Ils n’ont que des inquiétudes.
Fond sonore : Hooked on a feeling (version David Hasselhof)
Je porte : un jean, un débardeur et un gilet
Atmosphère : en avant
In the mood for : reading a book
Say the word : armageddon
Un bon week-end, de thés en chocolat chaud, de tartines en fajitas, de rires en cris de terreur. De taquineries en complicités, à 2, 3, 5.
On devrait faire ça plus souvent.
C’est peut-être le rendez-vous quasi hebdo où je dis « ok, je vais pas bien », et où on me répond « non, effectivement, ça va pas, et c’est normal parce que… ».
C’est peut-être les énervements quasi quotidiens au boulot.
C’est peut-être les dents qui tombent, les câlins, les livres dont vous êtes le héros.
C’est peut-être la remise en ordre des priorités.
C’est peut-être la perspective d’un long voyage.
C’est peut-être les preuves d’affection quotidiennes.
C’est peut-être l’absence, obstinément.
C’est sans doute tout ça.
C’est sans doute rien de tout ça.
Mais je ne sais plus écrire ici.
> planter les noyaux d’avocats et les faire pousser à coup sûr
> faire du point de croix
> cuisiner un crumble sans que la croûte ne soit trop molle
> faire un curry de légume qui déchire
> parler allemand
> parler anglais (moins bien)
> me ménager du temps pour moi
> prendre soin de mes (beau) frères, (belle) soeurs et neveux
Des fois, j’ai besoin de relire cette liste.
À ne pas confondre (à ne surtout pas confondre) avec la quinzaine du blanc chez les trois suisses. Donc :
Samedi 22 : bouquet de mimosa, spectacle et archi-bon diner
Dimanche 23 : découverte d’un petit bout de la petite ceinture et du parc André Citroën
Lundi 24 : un thé avec une amie, un coup de fil de ma maman, un coup de fil de ma soeur, un aller-retour pour Munich réservé
Ma quinzaine d’anniversaire, avec pour seule ambition de passer de bons moments, commence très très fort, et très très bien.
On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime
Alors si on a un truc de prévu entre le 22 février et le 8 mars, sache que je…
(oui, je sais, le comic sans MS. Mais j’y peux rien)
On a passé des années à s’assurer de ne pas être enceintes. (et aussi à s’assurer de ne pas attraper de saloperies, je nous l’accorde).
Et aujourd’hui alors que tout ce qu’elles veulent, c’est avoir une famille, c’est injections d’hormones, courbes de températures, curetages et fausses couches.
Le 21è siècle est une saloperie. On nous l’a vendu facile, libre et sans contrainte. Et finalement, on retourne au temps de l’inquisition, de l’obscurantisme et les problèmes de fertilité remplacent la mortalité infantile.
Pas sure qu’on gagne à devenir adultes.
C’est une tendance que je retrouve chez beaucoup de gens, mais peu à peu, ça avance.
Ca avance vers plus de rigueur au quotidien : ranger tous les soirs au lieu du matin avant de partir au boulot, ne plus épargner de sous mais améliorer mon quotidien en prenant des abonnements (21 ou neon) qui font sens, soutenir des projets auxquels je crois mais que je ne serai pas capable de mener moi-même.
Des projets collaboratifs comme celui d’un super marché (circuit court, réinsertion, etc.) dans mon quartier, ou d’un futur lieu bobo au coin de ma rue. Des projets artistiques de livre, de webdocumentaire, de galerie ou de photo.
Des gens que je ne connais pas, mais qui font des choses pour rendre le monde plus beau, plus doux, plus supportable au quotidien.
Je ne prends plus d’abonnement au théâtre, et ne vais voir que des pièces qui me tentent vraiment. En emmenant des gens qui me sont chers. Je vois moins, mais mieux.
Je ne suis plus dans la surconsommation de thés. J’ai 9 boîtes vides à la maison, contre 12 pleines entre le bureau et la maison. Les tisanes ont pris le relais. C’est moins mauvais, parait-il. Et j’essaye de limiter mes achats dans ce domaine.
J’ai fait le tri dans mes vêtements et dans le linge de toilette. J’ai donné ce que j’avais en trop.
Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, sur mon quotidien. La bouffe reste un grand domaine de n’importe quoi, qui finira par avoir des conséquences sur ma santé si je ne fais pas attention.
Et puis au niveau pro, c’est pas non plus le Pérou. Je m’énerve beaucoup trop.
Ya pas à dire, ça change, et dans un sens qui me plait. On verra si ça continue.
Si le plan A rate, souviens-toi qu’il reste 25 lettres
Aujourd’hui j’ai éclaté de rire. Un vrai rire tout léger, pas forcé, pas sponsorisé par mon ulcère, pas un rire contre-mauvaise-fortune-bon-cœur, pas un rire la-grimace-est-plus-belle, un rire qui n’a pas nécessité d’ingestion d’alcool au préalable.
Quelle légèreté, et quel progrès par rapport à ces derniers mois !
Je suis aussi contente de le retrouver que lui de me retrouver.
Et cette image est magnifique.
2014 commence bien.
Les silhouettes qui se dessinent en ombres chinoises sont belles, et même si je n’en distingue pas encore tout à fait les contours, elles sont pleines de promesses.
Et la jolie surprise de lundi, et le joli mail d’hier, et l’appel sans fin d’aujourd’hui.
Même quand il fait froid dehors, l’amitié, ça réchauffe bien.
« Non mais c’est la première semaine où je suis là, et tu grognes déjà ? »
2014 commence VRAIMENT bien.
Photo par @querelleur sur http://instagram.com/querelleur