La quinzaine d’anniversaire

À ne pas confondre (à ne surtout pas confondre) avec la quinzaine du blanc chez les trois suisses. Donc :
Samedi 22 : bouquet de mimosa, spectacle et archi-bon diner
Dimanche 23 : découverte d’un petit bout de la petite ceinture et du parc André Citroën
Lundi 24 : un thé avec une amie, un coup de fil de ma maman, un coup de fil de ma soeur, un aller-retour pour Munich réservé
Ma quinzaine d’anniversaire, avec pour seule ambition de passer de bons moments, commence très très fort, et très très bien.

On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime

Alors si on a un truc de prévu entre le 22 février et le 8 mars, sache que je…
(oui, je sais, le comic sans MS. Mais j’y peux rien)

10 meilleurs souvenirs de voyage

Cette année, je ne pars pas en vacances. Pour la première fois depuis des années, mon seul voyage à l’étranger, ça a été l’Allemagne, et honnêtement, je ne peux pas vraiment appeler ça un voyage dépaysant. Du coup, quand j’ai vu sur un blog une compilation pire et meilleurs souvenirs de voyage, jme suis dit que ce serait une bonne idée de faire la même chose.

1. la découverte de Pompéi, et surtout d’Herculanum. Un voyage avec mes parents et mon petit frère, prévu à l’arrache, un temps magnifique, la glace au citron, et des souvenirs pour toute la vie.

2. La cité interdite, vue de l’extérieur, d’abord. Avec An. et En., pour une exposition de bijoux. Entrée par une porte latérale, et soudain, ce rouge sous le soleil. Et ce fut encore meilleur de la voir vraiment le lendemain, dépassant mes attentes les plus élevées.

3. Le palais d’été, toujours en Chine, ein Gelände plein de richesses, avec toujours un détail inattendu dans les peintures du plafond, et tout en haut, cette sensation que tout va bien, que c’est le bon endroit, le bon moment. (pour faire quoi ? je ne sais toujours pas)

4. la plage déserte d’un petit motu près de Raevavae (îles australes). Des plages à perte de vue, désertes, l’eau d’un bleu que la pub Tahiti douche n’arrive même pas à vous faire imaginer. Et ce moment où un poisson coffre est venu manger les restes des bénitiers qu’on était en train de pêcher. Et le repas qui a suivi, fait sur un feu de camp, avec du poisson et des crustacés à n’en plus finir. Et les fous rires avec Elisa parce que  vraiment, on n’est pas super douées en dépiautage de bénitier.

5. l’escalade de ce méga temple à Bali, dont je ne me souviens plus le nom. Plus on montait, plus on se retrouvait seuls, plus c’était beau, plus les moines étaient gentils. Mon frère et moi, assis tout en haut, regardant l’île entière, ou presque. Et soudain, les singes qui débarquent. Notre surprise.

6. la découverte de l’Alcazar. La lumière du sud, que je voyais pour la (presque) première fois. Ce jardin foisonnant, cette citerne souterraine, dont seul E. a su faire une photo correcte. Un de ces moments où l’on découvre ses amis sous un nouveau jour.

7. Le pique nique chez les pandas. J’ai bien passé deux heures devant ce grand panda noir et blanc (les pandas rouge sont sympa aussi, mais beaucoup plus actifs, ils n’incitent pas à la contemplation.), partageant mon pique nique avec un photographe suisse plus jamais revu.

8. Je ne sais même plus comment s’appelait ce bled d’Italie perdu, première étape de vacances magnifiques, dont presque chaque jour a apporté des souvenirs qui mériteraient d’être racontés. Un hôtel agroturismo (bio), la découverte des beignets de fleurs de courgette en haut d’une montagne, les 7 orages lointains que nous avons vus tout en étant parfaitement au sec, juste bien.

9. Le lac de Côme. Dernier jour de ce même voyage. Ce ciel bleu au dessus de nos têtes, juste traversé par un petit avion que nous nous sommes empressés de photographier. Et cette impression, qui s’est révélée être fausse des années après, que rien ne sera plus jamais aussi bien.

10. Francfort-sur-le-Main, le quai d’une gare, nous 5, heureux, et cette certitude que la vie est belle.

c’est de saison

la liste au père Noël. (et comme dirait mon neveu -ce héros- Noël c’est comme Noé sauf que l’accent n’est pas le même et qu’il y a un l à la fin. Je vous ai dit que mon neveu c’est le plus fort du monde et que j’adore jouer aux petites voitures avec lui, lui lire des histoires de Claude Ponti, l’écouter me raconter les films qu’il voit ? )

Alors on va passer sur les vœux classiques du genre « je souhaite la paix dans le monde » (surtout parce que je m’en tape de la paix dans le monde, en vrai je voudrais des gens apaisés autour de moi et je voudrais ma paix intérieure, aussi) : si il y a un truc que les années m’ont appris, c’est que seuls le temps et la volonté changent les choses, et pas les vœux pieux.

Donc passons au futile.

Dans le futile, je voudrais ce range-chaussures. Ce sac à main, en version noire et multicolore, qui n’existe plus, ou alors en bleu, n’en déplaise au garçon qui a décrété aujourd’hui que j’en porte trop (c’est l’hiver, et le bleu reste ma couleur doudou). Et bien sûr j’enlèverai les breloques, chuis pas fan.

Si il reste des sous, je voudrais ce voyage (et un A/R Paris-Beijing par temps de neige, aussi, mais c’est une autre histoire).  Et ces patères (mais il en faudrait 3 pour que ça rende bien + le matériel pour les fixer -jveux bien le faire moi-même si tu fournis la perceuse et les fixations-).

tu vois, papa Noël chuis une fille toute simple, ya pas à dire. et quand tu ne me les fais pas, ces cadeaux, j’ai une furieuse tendance à me les faire moi-même.

life is no serious business

revenir chez soi, c’est retrouver ses fantômes quotidiens et familiers. C’est reprendre son souffle, avoir envie de lancer de beaux projets pour rendre un peu de tout ce qu’on a à nouveau conscience de recevoir.

Quand on reçoit autant d’amour et d’attentions, quand on a tant de bras où se réfugier en cas de besoin, c’est se dire qu’il faut arrêter d’attendre. J’ai à nouveau envie d’écrire pour quelqu’un d’autre que moi, de nouveau envie d’apprendre, de nouveau la force de regarder toutes les conneries que j’ai faites ces derniers mois pour m’en éloigner.

et je me demande combien de jours ça va me prendre pour que mes habitudes de clavier azerty reviennent. Celles du clavier qwertz n’ont mis que 10 minutes à revenir.

ah, la scandinavie..

un de mes gens (un norvégien pour ceux qui le connaissent) vient d’être affecté à un nouveau poste. Comme il est content, moi ca me va. Le truc, c’est que dans les mois à venir, il va partager son temps entre la France et la Suède. Et moi, tout ce que ca m’inspire c’est…
Zut, j’aurais préféré la Finlande, ya plein de goodies Moomin!

[Comme quoi on est peu de chose.]