Ne touchez pas l’épaule
Du cavalier qui passe
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles
Sans courbe ni nuages.
-Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel
La lune et son passage
Et le bruit du soleil?
-Il vous faudrait attendre
Qu’un second cavalier
Aussi puissant que l’autre
Consentît à passer.
L’allée, de Jules Supervielle, extrait du recueil « le forçat innocent ».