gratter la croûte

heurter accidentellement la protection dans la journée. Ne pas sentir de douleur. La nuit, dans l’intimité, à l’abri… soulever la protection, ôter la carapace, pour le plaisir masochiste de gratter la croûte.

Mais soulever, passer son doigt à l’endroit où la plaie fut béante et s’apercevoir qu’il n’y a plus qu’une jolie cicatrice, longue et fine, parfaitement refermée.

Maintenant, il n’y a plus qu’à enlever la protection, et à accepter d’avoir mal à nouveau.

 

1 réflexion sur « gratter la croûte »

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