Parfois, il me faut attendre la page 632 pour comprendre pourquoi je lis un livre.

Que le ciel ici-bas se mette à puer et se change en fumier écarlate, et qu’on se traîne dedans en rampant jusqu’à ce qu’on en ait la bouche et les narines pleines, jusqu’à ce qu’on se noie dedans, chacun étreignant dans ses mains la gorge de son voisin. Je ne résiste plus à cette guerre, je m’en délecte.

Pourfendeur de nuages [Russell Banks]

 

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