Hunger Games : l’embrasement, Suzanne Collins
Hunger Games : la révolte, Suzanne Collins
L’étrange voyage de monsieur Daldry, Marc Lévy : (ouh punaise ce que c’était mauvais… j’ai carrément sauté des pages alors que je lisais sur liseuse électronique !)
Le voleur de larmes, Alain Bezançon
Fille de l’empire, Raymond Feist
Pair de l’empire, Raymond Feist
Maîtresse de l’empire, Raymond Feist
Irgendwann werden wir uns alles erzählen, Daniela Krien. Le premier livre en allemand de l’année, j’aurais même pas attendu février. Et premier livre papier, aussi. Mais un livre qu’on referme avec une boule au ventre.
L’année où j’ai vécu selon la Bible, A.J. Jacobs. Un livre fin, drôle et intelligent, qui fait se poser des questions sur un mode léger. Quelques pages en trop sur la fin, mais rien de rédhibitoire.
Le marchand de peur, (Bobby Pendragon tome 1), D.J. MacHale De la fantasy pour adulescent, recommandé par mon frère, qui me connaît un peu trop bien. Idéal pour le métro, se lit bien, d’un trait, avec une histoire pas moins crédible que les romans du même genre écrit pour les adultes. Bon, par contre, il y a neuf tomes, alors chuis mal barrée.
Dernière nuit à Twister River, John Irving, à chaque fois que j’en lis un (et je suis loin d’avoir tout lu) je suis enchantée. Il y a des accents de Jim Harrison dans cette histoire à la narration non-chronologique. Un vrai plaisir savoureux et savouré.
Oblique, Greg Bear. De la SF sur fond d’uchronie, quelque part entre la dénonciation des plaisirs artificiels et la reconnaissance de ce que la médecine apporte au traitement des maladies mentales. Autant dire un sujet qui me touche, allié à une intrigue très intéressante bien que tombant dans les travers de la SF : jargon pseudo futuriste aride et parfois incompréhensible.
La cité perdue de Faar, (Bobby Pendragon tome 2), D.J. MacHale. Un très bon deuxième tome… je continue donc cette série, dont je ne constitue pourtant pas le cœur de cible.
La compagnie des glaces (la compagnie des glaces, tome 1), J.G. Arnaud. Je commence à nouveau une série, de 65 tomes cette fois-ci. C’est un classique de la science fiction et pour le moment cela tient amplement ses promesses, avec des morts inattendues, des personnages attachants dont on découvre peu à peu l’histoire, sur fond de terre ravagée par une nouvelle ère glaciaire causée par l’explosion de la lune.
La vérité sur l’affaire Harry Quebert, Joël Dicker. Beaucoup de bruit pour rien, si vous voulez mon avis. Finalement, ce que je retiens, c’est le personnage de la mère juive du narrateur, complètement perchée. Mais ces interventions n’apportent rien à la narration, et sont donc inutiles. Une déception, donc.
Le sanctuaire des glaces (la compagnie des glaces, tome 2) et Le peuple des glaces (la compagnie des glaces, tome 3), de J.G. Arnaud je me laisse prendre sans déplaisir dans les aventures de Lien Rag le glaciologue. il ya des rebondissements, l’intrigue n’est ni simpliste, ni linéaire, mais on peut s’arrêter sans soucis. C’est bien mené pour le moment.
Les chasseurs des glaces (la compagnie des glaces, tome 4), de J.G. Arnaud. Un bon épisode plein de rebondissements, je m’attache lentement mais sûrement aux personnages, et j’aime lire cette épopée sur une terre glacée et dans une société bouleversée par le changement. Le pouvoir vient de moins en moins de la maitrise du froid, et la société qui émerge doit prendre en compte ce nouveau facteur, des « hominidés » qui ne craignent pas le froid et s’affranchissent donc des règles intangibles qui prévalaient jusque là.
L’empire caché, de Kevin J. Anderson. Assez sympa, pas sure de continuer la série malgré une narration à plusieurs narrateurs qui est plutôt bien pensée. Mais l’histoire est vraiment trop simpliste.
L’enfant des glaces (la compagnie des glaces, tome 6) de J.G. Arnaud. L’histoire tourne autour de Jdrien, et c’est bien de s’arrêter un peu avec le fils de Lien Rag.
Les otages des glaces (la compagnie des glaces, tome 6) Un bon tome avec des rebondissements, on commence un peu à comprendre les enjeux politiques mondiaux du refroidissement de la terre qui est la base de cette série.
La huitième couleur, (les annales du disque monde, tome 1) de Terry Pratchett. Alors ça y est, à force d’entendre les gens hurler au génie j’ai craqué et attaqué les annales du disque monde. Donc, c’est marrant et délirant. Ca se lit sans déplaisir, mais je n’accroche pas tant que ça à la série, je crois. Mais vu le nombre de tomes, j’en trouverai forcément un qui me plaira plus que les autres…
La vie rêvée d’Ernesto G., de Jean-Michel Guenassia. Un bon livre dans la lignée du club des incorrigibles optimistes. J’aimerais bien que Guenassia fasse petit à petit le tour des membres de ce club. L’histoire a des facettes assez horribles, trahison et lâcheté, mais tous les personnages sont foncièrement humains et c’est ce qui fait la force de cette écriture.
Seule Venise, de Claudie Gallay. J’aime beaucoup l’écriture fine et précise de Claudie Gallay. Cette histoire là, de cicatrisation après une rupture, m’a moins touché qu’elle n’aurait pu le faire. Sans doute pas la bonne période, et pas la bonne ville, non plus. N’ayant jamais visité Venise, les lieux n’éveillent aucun écho en moi. Donc court, bien écrit, bien pensé, mais ne m’a pas touché particulièrement.
Le gnome halluciné, de J.G. Arnaud (la compagnie des glaces, tome 7). Les aventures de Lien Rag et de son fils continuent. Cette fois-ci on ne suit pas Lien comme a l’accoutumée, et le changement fait du bien, avec une nouvelle perspective.
Le huitième sortilège, (les annales du disque monde, tome 2) de Terry Pratchett. Bon, ben voilà, je suis tombée dans Pratchett. C’est rigolo, plein de suspense, et les personnages sont tous attachants. On peut lire les deux premiers bouquins séparément sans souci.
Emmaüs, d’Alessandro Baricco. Une déception alors que j’adore cet auteur en temps normal. Mais là… le passage à la première personne est mal négocié, impossible de me sentir impliquée, et surtout, impossible de rêver. Or, si j’aime autant les autres livres de Baricco que j’ai pu lire, c’est pour cette opportunité d’évasion qu’ils recèlent (presque) tous. Ca reste un bon livre sur l’adolescence, mais dans le genre, « ça » de Stephen King fait mille fois mieux sur une trame semblable.
La compagnie de la banquise, (la compagnie des glaces, tome 8) de J.G. Arnaud. Les retrouvailles du personnage féminin principal (Yeuse) et de son fils adoptif. Reste à savoir comment fait l’auteur pour que l’ensemble reste aussi crédible…
La huitième fille, (les annales du disque monde, tome 3)de Terry Pratchett. Comme d’hab, drôle et plein de trouvailles. Cette fois-ci on change de héros, mais pas de monde, ni de repère. Le monde est toujours plat et il se passe plein de chose entre le Bord et le Moyeu. Dans ce bouquin, on débat de la possibilité d’être un mage quand on est une femme, et cette question fait un léger écho à celles qui peuvent se poser sur la terre 🙂
Le réseau de Patagonie, de J.G. Arnaud (la compagnie des glaces, tome 9) de J.G. Arnaud. Ah tiens, un nouveau personnage (Kapul) qui va ptet devenir principal… Bien amené, et toujours pas d’incohérences majeures en 9 tomes… Impressionnant.
Mortimer, (les annales du disque monde, tome 4) de Terry Pratchett. L’histoire de l’apprenti de la Mort (la Mort est un homme, sur le disque monde). Comme un roman d’initiation, mais en plus drôle et en plus caustique. Je suis un peu frustrée, parce que j’ai l’impression que la plupart des jeux de mots sur le nom des villes ou des personnages m’échappent…
Les voiliers du rails, (la compagnie des glaces, tome 10) de J.G. Arnaud. Les hommes cherchent des échappatoires à la toute puissance du rail, dans ce monde glacé. Mais les voiliers ne sont pas forcément plus sûrs que les trains.
Les fous du soleil, (la compagnie des glaces, tome 11), de J.G. Arnaud. On en apprend un peu plus sur les rénovateurs du soleil, une organisation composée de membres qui effectuent des rites qui les apparentent à un mouvement sectaires, mais aussi de scientifiques crédibles, voire visionnaires, qui ont effectivement les moyens techniques et scientifiques de faire fondre la glace, qui est devenue un élément central de la vie sur terre.
Sourcellerie, (les annales du disque monde, tome 5) de Terry Pratchett. Un tome un peu en dessous des précédents, avec beaucoup moins d’humour, en fait. Il m’a manqué quelques sourires et un véritable attachement aux héros.
Das Herz ist eine miese Gegend, Thommie Bayer. Ca fait du bien de lire dans cette langue, avec ce niveau de langage là, celui du quotidien, du familier, de la fiction. Mais l’intrigue ressemble beaucoup à celle d’Emmaüs, de Barricco, et je n’ai pas laissé assez de temps entre ces deux livres.
Network cancer, (la compagnie des glaces, tome 12), de J.G. Arnaud. Les retrouvailles entre Lien Rag et son fils commencent à vraiment tarder. D’autant plus que l’auteur ouvre un nouveau front dans ce tome. Ca va devenir vraiment compliqué à suivre, même si cette saga se distingue vraiment par la clarté de son écriture.
La guerre qui n’avait pas lieu (Bobby Pendragon tome 3), DJ MacHale. La série continue bien, les personnages sont attachants, mais je comprends pas tout 😉
Trois sœurcières, (les annales du disque monde, tome 6) de Terry Pratchett. Décidément, j’adore quand Pratchett raconte des histoires d’amour foireuses 🙂
Station fantôme, (la compagnie des glaces, tome 13), de J.G. Arnaud. Lien Rag et son fils ne sont toujours pas réunis, et puis on découvre une espèce de créature bizarre, amibe ou bactérie immense et flippante. Un bon tome.
Les Hommes-Jonas, (la compagnie des glaces, tome 14), de J.G. Arnaud. Ayé, Jdrien et Lien Rag se retrouvent (avec Yeuse) et partent pour un long voyage ensemble. Intéressant de voir la dynamique d’une telle (presque) famille.
Terminus-amertume , (la compagnie des glaces, tome 15), de J.G. Arnaud. Un tome qui m’a fait penser au pire est avenir, un chouette bouquin de Maïa Mazaurette, où les jeunes se révoltent contre les vieux. On ne fait de toute façon jamais de vraiment neuf dans les livres, les ingrédients restent identiques, c’est la façon de raconter qui diffère.
Les Brûleurs de banquise , (la compagnie des glaces, tome 16), de J.G. Arnaud. Là ça part un peu dans le nawak et j’ai du mal à me représenter des cuirassés des glaces, je pense que mon imagination fatigue.
Le Gouffre aux garous , (la compagnie des glaces, tome 17), de J.G. Arnaud. On atteint le climax du suspense irrésolu. Du teasing de malade, mais on n’en apprend pas plus, c’est très frustrant, comme tome.
Le Dirigeable sacrilège , (la compagnie des glaces, tome 18), de J.G. Arnaud. Ah, nos amis les rénovateurs du soleil. Eux au moins sont crédiblement inventifs (oui j’invente des mots si je veux).
Liensun , (la compagnie des glaces, tome 19), de J.G. Arnaud. Bref, les fils de Lien Rag sont des tarés, et Liensun encore plus que Jdrien. J’ai juste envie de le baffer dès qu’on en parle.
Les Éboueurs de la vie éternelle, (la compagnie des glaces, tome 20), de J.G. Arnaud. Assez flippant ces gens là, et on n’a pas trop trop envie de s’y frotter. Mais ils n’ont presque rien à voir avec les néo catholiques, ce qui est assez étonnant pour être noté.
Les Trains-cimetières, (la compagnie des glaces, tome 21), de J.G. Arnaud. Oui, c’est toujours les éboueurs, et c’est toujours pas amusant. Lien Rag semble bien mort, on en entend plus du tout parler, c’est plutôt bien.
Les Fils de Lien Rag, (la compagnie des glaces, tome 22), de J.G. Arnaud. Bon, ben on suit les fils du Lien, puisque Lien n’est plus là. Mais ça reste sympa.
Voyageuse Yeuse, (la compagnie des glaces, tome 23), de J.G. Arnaud. On suit un peu plus Yeuse, qui monte en grade et devient moins conne au fur et à mesure. Ce qui n’est pas du lusque.
L’Ampoule de cendres, (la compagnie des glaces, tome 24), de J.G. Arnaud. Cette ampoule est censée contenir les cendres de Lien Rag, qui n’a toujours pas ressucité, donc. Mais c’est un peu cousu de fil blanc. J’adore cependant la description des différents wagons, c’est très inventif et dépaysant. Sur une base identique, les pays ont conservé leur propre identité.
Sun Company, (la compagnie des glaces, tome 25), de J.G. Arnaud. Donc Liensun se retrouve dans une compagnie paumée, et comme c’est un connard fini, il essaye de la diriger. Eh oui.
Les Sibériens, (la compagnie des glaces, tome 26), de J.G. Arnaud. Les sibériens essayent de combattre Jelly, « l’amibe géante ». Et ils n’y arrivent pas vraiment.
Le Clochard ferroviaire, (la compagnie des glaces, tome 27), de J.G. Arnaud. Le retour du cousin de Lien Rag (qu’on avait rencontré dans l’épisode du gouffre aux garous). Et des Tarphys, une famille au service de la panaméricaine qui cherche à tuer les membres de la famille de Lien Rag (mais bizarrement pas ses fils).
Les wagons-mémoires, (la compagnie des glaces, tome 28), de J.G. Arnaud. On suit toujours le cousin de Lien Rag, qui a perdu la mémoire, cette fois-ci dans une station bibliothèque qui reste malheureusement mystérieuse tout le long du bouquin. Yeuse rencontre aussi des garous, et la description qui en est faite est vraiment apocalyptique.
Mausolée pour une locomotive (la compagnie des glaces, tome 29), de J.G. Arnaud. Yeuse se retrouve coincée avec des garous, et franchement, point de vue dégradation de l’humanité, ce tome en impose.
Dans le ventre d’une légende (la compagnie des glaces, tome 30), de J.G. Arnaud. C’est chez les rénovateurs du soleil que se déroule la partie la plus intéressante de l’action de ce tome, avec l’arrivée de scientifiques dans une concession dévolue à la « Sun company ».
Les échafaudages d’épouvante (la compagnie des glaces, tome 31), de J.G. Arnaud. On découvre un nouveau personnage, Farnelle, qui, on le pressent déjà, aura un grand rôle à jouer pour la suite de l’histoire. Propriétaire d’un cargo pris dans la glace et dont le fond a lâché, elle recueille deux mystérieux roux.
Les montagnes affamées (la compagnie des glaces, tome 32), de J.G. Arnaud. L’épopée de Farnelle avec les deux roux commence, et on ne comprend pas très bien comment elle s’insère dans la trame de l’histoire.
La prodigieuse agonie (la compagnie des glaces, tome 33), de J.G.Arnaud. Un tome centré sur la rivalité Liensun/Jdrien et sur Jelly l’amibe géante qui bloque les communications.
On m’appelait Lien Rag (la compagnie des glaces, tome 34), de J.G. Arnaud. C’est Yeuse qui attire toute l’attention dans cet opus. Devenue héritière de Lady Diana, la richissime dirigeante de la compagnie panaméricaine, elle entame une lutte contre les aiguilleurs. Aiguilleurs qui s’avèrent être les plus fervents partisans de la société du rail.
Train spécial pénitentiaire 34 (la compagnie des glaces, tome 35), de J.G. Arnaud. Liensun, dont il devient difficile de suivre l’évolution psychologique, remet les dirigeables au goût du jour, tandis que Farnelle laisse ses fils au bon soin des deux roux.
Les hallucinés de la voie oblique (la compagnie des glaces, tome 36) de J.G. Arnaud. Dans ce tome on suit Yeuse et Farnelle, enfin réunies.
L’Abominable postulat (la compagnie des glaces, tome 37),de J.G. Arnaud. Lien Rag est donc vivant, et raconte à son cousin Gus (qui s’est séparé d’Yeuse et l’a rejoint) ce que lui et Kurts-le-pirate ont découvert au sujet de l’origine de la société ferroviaire.
Le Sang des Ragus (la compagnie des glaces, tome 38),de J.G. Arnaud. Où l’on découvre que les Rag(us) sont une tribu, qui se repère grâce à un marqueur sanguin qui n’a pas forcément d’effet visible.
La caste des Aiguilleurs (la compagnie des glaces, tome 39),de J.G. Arnaud. Un tome centré sur Jdrien et Liensun, qui pourtant ne se voient pas, et ne communiquent pas ensemble.
Les Exilés du ciel croûteux (la compagnie des glaces, tome 40),de J.G. Arnaud. C’est donc le dernier tome en ma possession et je ne doute pas que le reste soit tout aussi passionnant, mais je crois que j’ai besoin de lire autre chose.
Pyramides (les annales du disque monde, tome 7) de Terry Pratchett. Un tome super dépaysant, drôle, comme d’habitude, mais basé cette fois-ci sur un héros différent de Rincevent, même si partageant un manque d’ambition professionnelle :). J’ai bien rigolé.
Au guet ! (les annales du disque monde, tome 8) de Terry Pratchett. Le guet, c’est l’équivalent de la cavalerie ! Il y a toujours un ou deux héros pour sauver la princesse à la fin, mais ils n’en font pas partie. J’ai beaucoup aimé le fait que Pratchett ait cousu une histoire de fil blanc, tout en refusant de la mener à son terme.
Faust Eric (les annales du disque monde, tome 8) de Terry Pratchett. Bon, là j’ai commencé à saturer du Pratchett. Ca rabache sur la composition du disque monde, et puis là c’est un genre de tour du monde, sans véritable histoire… Une certaine déception et du coup, je n’ai pas forcément envie de lire le suivant.
Harry Potter à l’école des sorciers, de J.K. Rowling. C’est bien écrit bien traduit, ça se lit vite, c’est un plaisir de relire ce bouquin. si je les avais tous dans ma liseuse, j’enchaînerais !
Le temps, le temps, de Martin Suter. Martin Suter me fait penser à Süskind pour le sens du détail et des descriptions (cf. le chef plus que le temps, le temps, parce que dans le temps, le temps, c’est précisément ces descriptions qui sont la base du livre, du coup elles ne l’enrichissent pas, mais le structurent). Mais il me fait aussi souvent penser à Werber, pour la partie presque scientifique, avec des théories complètement incongrues et invraisemblables, mais auxquelles on a envie de croire. Bref, je passe toujours un très bon moment à lire ses livres, et j’ai savouré « le temps, le temps ».
Harry Potter et la chambre des secrets, de J.K. Rowling. J’ai cédé et je recommence à lire les Harry Potter. Harry grandit, et mes personnages favoris, Fred et George Weasley, aussi. Ils sont pourtant clairement sous-employés dans la série. Dommage, avec des personnages secondaires aussi savoureux, on se tape beaucoup trop souvent des matchs de quidditch dans les Harry Potter.
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, de J.K. Rowling. Ici aussi l’inventivité de l’auteur (et du traducteur) me sidère ! Les détraqueurs sont vraiment terrifiants.
Harry Potter et la coupe de Feu, de J.K. Rowling. Ayé, ils ont 14-15 ans, et deviennent un peu moins bêtes, même si fidèles à eux-même. La série ne perd rien à la relecture, et dans ce tome, pas de longues descriptions de matchs de quidditch à Poudlard !
Harry Potter et l’ordre du Phénix, de J.K. Rowling. Classique mais efficace, l’histoire avance, ils grandissent.
Harry Potter et le Prince de sang mêlé, de J.K. Rowling. Pas mal de rebondissements (ça y est, le personnage de Rogue est utilisé correctement !) et les intrigues politiques en deviennent crédibles.
Harry Potter et les reliques de la mort, de J.K. Rowling. C’est la fin, et paradoxalement, alors qu’on sait tous comment ça va finir, l’auteur réussit à faire une fin tirée par les cheveux ! Dommage.
Grand maître, de Jim Harrison. Ah, la pêche à la truite et les grands espaces américains… J’adore cet auteur. Il tourne en rond avec des éléments qui sont toujours les mêmes (les vieux libidineux avec un ami indien, qui aiment l’histoire et les rivières à truites), mais je m’en fiche, c’est magnifiquement écrit et traduit (là je suis sure que ce n’est pas la faute du traducteur, j’ai lu son propre roman que je n’ai pas du tout aimé il y a quelques années). Ce n’est pas « grand maître » que je conseillerais comme premier roman d’Harrison (faudrait plutôt commencer par Dalva ou par retour en terre), mais cela reste tout de même exactement ce dont j’avais envie lorsque je l’ai lu.
Neuromancien, de William Gibson. Je continue ma découverte des classiques. Celui-là est difficile à comprendre, car les concepts sont vraiment éloignés de notre vie quotidienne. Mais c’est exactement ce qui en fait un bouquin visionnaire. Mais c’est également sombre (je ne c ompte plus les gens qui meurent et/ou deviennent fous).
Gut gegen Nordwind, Daniel Glattauer. Le bouquin m’a été offert par une amie, qui me l’a mis entre les mains en disant « C’est ton livre, il est pour toi ». Et ben on n’est qu’en août (bon ok, demain c’est septembre) mais c’est sans doute mon livre de l’année. Bien sûr, il y a de subtiles différences entre l’histoire racontée et deux ou trois autres que j’ai pu vivre. Sauf que rien que le fait de les avoir vécues fait qu’A a tapé dans le mur avec son cadeau. Ce n’est pas un livre à mettre dans toutes les mains, si vous voulez mon avis, ça donne un peu trop de clés pour me comprendre (désolée, j’ai donc dans ce domaine une personnalité si classique qu’elle est parfaitement stéréotypable dans un bouquin). Bref, je suis passée par tous les stades en lisant le bouquin, et comme d’habitude, j’ai lu la fin quand j’ai atteint le milieu de la lecture chronologique (ce que je ne fais bizarrement pas sur la liseuse). Et donc, à ma première lecture de la fin, j’étais juste fâchée contre l’auteur, d’avoir fait finir cette histoire comme ça, quel manque d’inventivité, punaise. Et à la seconde lecture, finalement, tout cela parait d’une logique implacable : c’est comme ça et pas autrement que cela devait finir. Bon et après, j’ai manifestement deux trois garçons auxquels je dois des excuses, mais ya prescription.
Du domaine des Murmures, Carole Martinez. Je retourne dans le monde des livres papiers, et après « Gut gegen Nordwind », c’est à nouveau un très bon livre que je viens de finir. D’abord, évidemment, parce qu’il se passe dans une région qui m’est chère. Mais aussi parce que l’écriture est fluide tout en étant très travaillée, et que ça se sent. Et puis l’histoire est absolument renversante, ce qui est difficile à croire puisqu’il s’agit d’une fille qui décide de ne pas épouser son promis (on est au 12e siècle) et qui devient « recluse ». Étrangement, sa vie intérieure est si riche et son entourage évolue tellement qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Traduire Hannah, Ronaldo Wrobel. Conseillé par mon papa, ce livre complètement extravagant m’a plu. Le contexte, la seconde guerre mondiale vue depuis le Brésil par la communauté juive m’était inconnu. C’est cependant de la littérature sud américaine, et malheureusement, j’ai toujours du mal avec les traductions depuis l’espagnol sud américain. Il me reste deux solutions : apprendre l’espagnol pour savoir si c’est une question de traduction, ou arrêter de lire de la littérature sud américaine. Je vais réfléchir quelques années.
Profanes, de Jeanne Benameur. L’année de ses 90 ans, un chirurgien cardiaque retraité décide de s’entourer de quatre personnes pour finir sa vie. On suit le cheminement intérieur de ces quatre personnes, et du chirurgien, durant tout le livre. J’ai toujours aimé les romans polyphoniques et celui-là ne fait pas exception, on est au niveau de Nancy Huston. Avec une notion d’enquête et de découverte en plus, on n’est pas uniquement dans la dissection d’état d’âmes.
Cauchemar virtuel (Bobby Pendragon, tome 4) de DJ Machale. On commence à mieux comprendre le monde dans lequel les héros évoluent, mais surtout, j’adore l’inventivité et l’imagination de l’auteur. Ce monde n’a pas grand chose à voir avec le nôtre, et les différences sont plus ou moins subtiles, mais plausibles. Et c’est un grand succès, pour moi.
Le club des conspirateurs, Jonathan Kellerman. Un bon polar qui ne se prend pas pour plus qu’il n’est. Un bon divertissement, donc.
L’héritier (Eragon tome 4), Christopher Paolini. Bon, ben pas fâchée d’avoir fini avec cette série qui s’est essoufflée très rapidement. C’est long et pas forcément palpitant : beaucoup de pseudo réflexions psychologiques niveau CE2 et peu de véritable action ou révélation qui amèneraient un vrai suspense. Et une fin clairement pompée sur le seigneur des anneaux.
Canada, Robert Frost. Lu en VO, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu quelque chose d’aussi exigeant. Un style particulier et une histoire vraiment étrange, qu’on pourrait résumer en 3 phrases. Mais un plaisir à lire, étrangement. Du coup je suis très partagée sur cette lecture. Peut-être est-ce cette espèce d’auto-fiction (ou de fausse auto biographie ?) qui m’a perdue et en même temps captivée.
Opération Ganymède, Robert Silverberg. Pfiou. Bienvenue au monde des bisounours, sans aucun style. Autant dire que la lecture a été difficile (mais rapide). Dommage car tous les ingrédients étaient là pour faire un vrai bouquin machiavélique, mais là… C’est plat et cousu de fil blanc. Dommage.
Un monde magique, Jack Vance. Ohlala, c’est vraiment un mauvais livre. Pour donner une impression d’étrangeté, l’auteur tente de rebaptiser tout et n’importe quoi, et de faire faire des choses impossibles à ses héros, dont les noms sont eux aussi bizarroïdes. Du coup, ce bouquin est un gloubiboulga peu cohérent et assez insipide.
Nouvelles histoires du Wyoming, Annie Proulx. Oh quelle belle découverte que ce livre. Un recueil de nouvelles toutes meilleures les unes que les autres, avec des personnages qui reviennent (mais les histoires sont bien distinctes les unes des autres, et en lire une n’impose pas de lire les autres, ce que j’apprécie particulièrement). Et puis le Wyoming, comme indiqué dans le livre. Je ne connais pas ce pays, et après avoir lu, je n’ai toujours pas envie de le visiter, mais j’ai eu l’impression de le comprendre, comme on peut comprendre l’Amérique des rivières à truites de Jim Harrison. Un régal, donc, à recommander absolument.
La contrevie, Philipp Roth. Je crois bien que c’est mon premier Roth (après un lointain audiolivre en allemand). Et j’ai beaucoup aimé cette série de nouvelles avec le même héros écrivain. Ca sent l’autofiction à plein nez mais ce n’en est pas tout à fait. Et j’aime beaucoup le principe de ce recueil, où rien n’est jamais vraiment comme on le croit.
Absolution, Patrick Flanery. Etrange de me rendre compte que j’ai lu ce roman, qui se passe en Afrique du Sud, le mois précédent la mort de Nelson Mandela. Ce livre est vraiment bien écrit, avec une narration à plusieurs voix qui m’enchante, comme d’habitude (je vais finir par ne lire plus que des romans de ce type tellement je m’en délecte). La trame narrative est à la fois pleine d’étrangeté (l’effet Afrique du Sud) mais pas strictement historique : il y a des retournements de situation, des découverte, et c’est bien écrit. Difficile de le lâcher avant la fin.
Le successeur de pierre, Jean-Michel Truong. Un bouquin de SF plutôt bien ficelé mais avec des longueurs sur les parties historiques (là encore, il s’agit d’un récit où plusieurs trames narratives se mêlent). Le concept d’une société dont les machines se rebellent est assez classique, mais la stratégie de riposte pensée par les humains est elle assez unique. Et les personnages sont attachants. Autant dire que j’ai eu grand plaisir ) lire ce livre !
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson. J’ai bien apprécié ce bouquin, malgré des lourdeurs de style assez marquées. C’est loufoque, mais pas tant que ça et le personnage principal est fade, ce qui compense le pittoresque des personnages secondaires, que j’ai trouvé beaucoup plus savoureux. Les avis que j’avais lu étaient très constrastés, du coup je suis contente de m’être fait ma propre opinion… Qui n’est pas fortement tranchée. Se lit vite mais avec un minimum d’effort, un page turner avec une fin… qui laisse sur sa faim.